1er roman
— C’est à toi d’écrire ton propre film, ma Pimprenelle, les autres sont déjà écrits. L’amour échappe à tout contrôle, crois-moi. Parfois il part alors qu’on ne s’y attendait pas et il revient alors qu’on s’y attendait encore moins ! Ce sera peutêtre dans un supermarché, à un péage, dans un zoo, va savoir ! Peut-être qu’il va t’assommer avec une balle de golf, te dire discrètement que ta jupe est coincée dans ton collant ou t’aider à remettre le dérailleur de ton vélo ? Laisse une chance au destin. Tu es à un moment pivot de ta vie. Saisis cette opportunité. Mais ne me ramène pas un petit crétin comme le dernier, c’est tout ce que je te demande !
C’est aujourd’hui. C’est à Versailles. Mais c’est aussi un peu à Paris. Et un peu hier. C’est l’histoire de Mathilde, larguée dans tous les sens du terme, de Marie-Pierre, un peu dans les choux elle aussi, sans oublier Félicité et ses chaussons-licornes, Mamie Linotte et sa barrette étoilée, et le gros vilain Hugo dont la maniaquerie n’est pas le seul défaut. Ajoutons à cela une soeur vaguement agaçante, des parents à l’ouest, des collections de pin’s et de koalas, et vous aurez tous les ingrédients d’une recette de vie improvisée, avec juste ce qu’il faut d’éclats de cartilages de crabe et de pépins de poivron pour pimenter au mieux cette cuisine du coeur.
Sabine de Mars est née le 14 mai 1972 à Chartres.
Après une licence en Langues Étrangères Appliquées, elle intègre l’Institut Supérieur d’Interprétation et de Traduction de Paris.
Elle commence une carrière de traductrice en agence, avant de s’adonner aux sous-titrages d’émissions télévisées pour une société de production.
Elle vit ensuite deux ans aux États-Unis, puis revient en France où elle passe le CAPES d’anglais, avant de se rendre compte que c’est bien sa langue maternelle qu’elle préfère.
Enseignante depuis vingt ans et maman de deux enfants, elle réside actuellement à Versailles.
Un essai inédit sur le romancier et correspondant de guerre Ernest Hemingway
Publié en 1950, le roman d’Ernest Hemingway Across the river and into the trees (« Au-delà du fleuve et sous les arbres », pour la version française), est le récit des derniers jours d’un colonel américain qui, en 1949, à Venise, raconte son vécu de la Première Guerre et de la Seconde Guerre mondiale à une jeune femme dont il est mélancoliquement amoureux. Les réflexions sur la guerre et la mort alternent avec des considérations souvent surprenantes, notamment au sujet de la campagne de Normandie de 1944, directement inspirées de la vie du célèbre romancier. Julien Sapori décortique pour nous ce récit testamentaire, mêlant de manière
inextricable les souvenirs, la vérité historique, les anecdotes et les inventions, voire les mensonges romanesques.
Après des études secondaires en Italie et de droit à Rennes, il a été assistant universitaire
dans cette ville.
Commissaire de police depuis 1984, il est à la retraite depuis 2017 et vit à Valognes, dans la Manche.
Ses travaux portent essentiellement sur l’histoire de la police et de la justice en France aux XVIIIe, XIXe et XXe siècles, sur les relations francoitaliennes, sur l’histoire locale de Picardie ainsi que sur l’écrivain Barbey d’Aurevilly.
Pendant ce temps, deux officiers casqués, protégés par des visières et des gilets pareballes, prirent position devant l’entrée. Un troisième, armé de grandes cisailles, s’attaqua aux chaînes qui fermaient l’accès.
— Que se passe-t-il ? demanda Haifeng, brandissant sa carte de la PJ devant un sergent de première classe.
— Au moins deux cents émeutiers se sont retranchés à l’intérieur. Ils ont pris le proviseur en otage.
— J’ai du mal à le croire. Qui sont-ils ?
— Des parents d’élèves !
Tout a basculé pour l’inspecteur principal Haifeng à la PJ de Nankin.
Avec son vieux patron en soins palliatifs et son partenaire muté à Tianjin, il a l’impression d’avoir perdu à la fois père et fils. L’arrivée d’un nouveau supérieur ambitieux qui le prive brutalement de toute enquête ne fait qu’aggraver sa situation.
Incapable de fermer les yeux sur une inquiétante série de crimes impliquantdes jeunes, pour lesquels aucune plainte n’a été déposée, Haifeng, épaulé par une jeune officière novice, se lance discrètement dans une enquête au coeur du système scolaire chinois, risquant ainsi de compromettre toute sa carrière.
Dans ce tableau d’une Chine urbaine, ultramoderne et connectée, les thèmes millénaires du passage des générations et des transformations sont omniprésents.
Martin Long,
franco-britannique, écrit depuis une vingtaine d’années, explorant des genres et des univers divers : romans policiers, livres de jeunesse et nouvelles.
Parlant chinois, il se rend régulièrement en Chine, passant de région en région à la recherche de récits qui sortent des sentiers battus. C’est ainsi qu’il a produit la série « L’Inspecteur Tian Haifeng », un policier atypique qui amène le lecteur à la rencontre d’une Chine méconnue, loin des clichés et des idées reçues. « Dans mon écriture, je cherche ce qui est dissimulé, ce qui me surprend et ce qui me captive. Chacun de mes livres est le fruit de cette passion ».
Quitter les massifs alpins pour les rives du Cotentin est un dépaysement spectaculaire !
De découvertes en étonnements, partagés au gré des rencontres et des saisons, ce recueil de dessins et d’aquarelles raconte un terroir riche et attachant, chargé d’histoire et de labeur.
Diplômée de l’Ecole Boulle, à été de nombreuses années enseignante en Ecole d’Art. Artiste peintre et auteure de carnets de voyage, elle se consacre désormais, en Cotentin, à la réalisation de Carnets de Maisons, portraits de lieux aquarellés pour des particuliers.
À l'occasion de la célébration des 180 ans de la naissance de Judith Gautier, Florence Lizé, à travers ce roman historique, nous permet de redécouvrir cette brillante femme, aux multiples talents qui a tant marqué son époque et qui est si injustement oubliée aujourd'hui ! Première femme à être entrée à l'académie Goncourt, figure marquante du monde culturel et littéraire du 18e siècle, c'est ce parcours hors norme qu'elle nous propose de redécouvrir dans cette histoire imaginée autour de la transmission intergénérationnelle.
J’aperçus Judith dans les jardins. Elle se tenait de profil, droite et lointaine, princesse païenne au milieu des manants, son beau chignon bouclé et son teint mat d’Italienne. Je traçai mon chemin à travers la foule, craignant toujours de la perdre des yeux. Timidement, je l’abordai en lui rappelant mon nom. « Mais je me souviens très bien de vous », laissa-t-elle tomber négligemment, embrasant mon coeur d’une chaleur incandescente.
Avril 1968, Celia, treize ans, passe ses vacances de Pâques chez son grand-père à Saint Énogat, ignorant encore que ce séjour va lui donner une leçon de vie et d’amour. Quel lien étrange va l’unir à Judith Gautier, fille aînée du grand Théophile, elle-même figure littéraire de cette seconde partie du XIXe siècle et première traductrice de la poésie chinoise en France ?
Ce lien se nomme Suzanne Meyer-Zundel, femme âgée à présent, vivant recluse au
Pré des Oiseaux dans le pavillon légué par Judith qu’elle a accompagnée durant ses
dernières années d’existence. Chaque visite de Celia, fascinée par cette histoire, va permettre à la conteuse, détentrice de mille secrets, de ranimer les braises de souvenirs enfouis et de confier à une toute jeune fille un héritage exceptionnel.
De ce trio nait une fusion indéniable et une filiation inattendue.
Pour son cinquième roman, Florence Lizé s’attache à la transmission et à la richesse du
passé.