Quitter les massifs alpins pour les rives du Cotentin est un dépaysement spectaculaire !
De découvertes en étonnements, partagés au gré des rencontres et des saisons, ce recueil de dessins et d’aquarelles raconte un terroir riche et attachant, chargé d’histoire et de labeur.
Diplômée de l’Ecole Boulle, à été de nombreuses années enseignante en Ecole d’Art. Artiste peintre et auteure de carnets de voyage, elle se consacre désormais, en Cotentin, à la réalisation de Carnets de Maisons, portraits de lieux aquarellés pour des particuliers.
Sélection Prix Cognac et Prix Dora Suarez 2024
Il appuya sur le bouton de l’interphone.
« Paule, j’ai besoin de tous les cas d’homicides dans le département de l’Oise… ».
Paule protesta.
« Enfin, depuis la fin de la guerre… Non, depuis quarante ans, ça suffira, c’est ça, depuis quarante ans… Oui, ça prendra le temps qu’il faudra… Ah, merci d’avance, Paule. Vous êtes un ange… ».
Et de replonger dans le dossier comme on avance dans le grand bain, sans avoir pied.
Pierre, 92 ans, vit en EHPAD. Toujours alerte, respectable et respecté, il poursuit un but secret : venger sa mère morte de faim à l’hôpital psychiatrique de Clermontde- l’Oise sous l’occupation allemande.
Dans le même temps, l’équipe du commissaire Berthier se voit confier une enquête sur un meurtre étrange. Aucune trace, une arme datant de la Deuxième Guerre mondiale...
Existerait-il un lien entre ces deux drames ?
Une fois encore, Alain Bron parvient à nous entraîner dans un roman policier bouleversant où se côtoient la tragédie et l’humour. Pour notre plus grand plaisir.
... — Ah ! Tu es là ! Dieu merci ! Dumoulin est dans le service. Il y a encore un gamin qui est parti.
Lucrèce se leva.
— Un gentil ou un méchant ?
— Pas un méchant. Malheureusement. Ils ont le cuir trop coriace. (Lucrèce suivit l’aide-soignante dans les couloirs). C’est l’un des jumeaux Felberg.
— Pierre ? Il était très faible déjà. Il fallait s’y attendre…
— Ben non. C’est l’autre. C’est François. Bon sang ! Je les confonds toujours un ces deux-là.
— François ? Pourtant il est moins atteint que son frère ! C’est étrange...
Josette Attia ouvrit la porte du château vers le vent et l’Annexe...
Il fait froid à Berck durant l’hiver 1952. Lucrèce Bourgeois est infirmière à l’annexe de l’hôpital de L’Impératrice Eugénie où l’on soigne des enfants tuberculeux en fin de vie.
Cependant, certains de ces jeunes patients s’envolent un peu trop vite aux yeux de
Lucrèce.
Alors elle va enquêter à sa manière, pour comprendre. Ce qui n’est pas, au fond, une très bonne idée...
Ce roman, bien que très sombre, est pourtant le premier texte au monde (à ma connaissance) à avoir été écrit spontanément sans aucune mention de couleur.
Benoît Chavaneau
est né à Roubaix en 1958. Dès ses premières années et il s’imprègne de cette terre noire des Flandres, de ses carillons et de ses canaux brumeux.
Très tôt, il conçoit l’écriture comme un ouvrage de dentelle entre silences et mots. Nimbé de cette atmosphère, il est un auteur un peu à part dans l’univers du roman policier. Il se définit lui-même comme un artisan, un horloger de l’écriture noire.
Élève de Milan Kundera à la Sorbonne, ancien professeur de lettres, certifié en orthographe et grammaire, ex-formateur à l’Insee, il est l’un des trois spécialistes français de Jack l’Éventreur.
Son précédent roman : La Médée (In octavo Éditions) a obtenu le Prix de la Cigogne Noire (2022) et le Prix Dora-Suarez (2022) La fille d’Eugénie est son douzième roman.
Disponible dès maintenant !
Un déluge - d'Hervé DROSS
Lauréat du Speed editing 2023 au Salon du livre et de la BD d'Ile de FRance à Mennecy (91)
1er roman
... J’ai reçu la deuxième lettre de la sœur de mon capitaine. Elle s’appelle Sophie et elle m’a écrit des mots très gentils. Elle me parle de Paris, de sa vie, de son frère et des nouvelles qui lui proviennent du front. Elle me parle de batailles qui ne me disent rien du tout. J’ai noté que des femmes allemandes protestent contre le manque de denrées. Elles sont comme les femmes françaises. Les femmes souffrent de cette guerre. Elles ne subissent pas de blessures par balles ou à cause de ces bombes. Elles souffrent d’être laissées sans nouvelles et elles ont peur à chaque seconde de leur vie. Leurs blessures ne se voient pas, car elles sont dans leur cœur...
2016, un couple de retraités achète une vieille maison à l’Isle-sur-la-Sorgue. Pendant les travaux, ils découvrent dans le jardin la statue d’une femme, qui a des traits similaires à la nouvelle propriétaire. Dans les combles se trouvent, des malles, des livres et un bureau.
À l’intérieur d’une des malles, ils dénichent le journal intime d’un soldat de la Première Guerre mondiale de 1915 à 1918.
Ce couple et leurs enfants vont tout faire pour retrouver l’auteur de ce cahier, qui date de cent ans. L’histoire de ce « poilu » va tous les replonger dans leurs propres histoires et va faire remonter à la surface des déluges d’émotions, qu’ils pensaient oubliés à tout jamais.
Hervé Dross est un autodidacte. Il a passé trente-deux ans dans les arts gra-phiques. Tout à tour, chef de fabrication, directeur prépresse, puis directeur de clientèle il parvient enfi n au poste de directeur de Production...
Des années donc à courir après le temps et à servir ses clients.
À la suite de l’arrêt involontaire de cette activité professionnelle, l’écriture s’est présentée à lui d’abord comme une thérapie, avant de devenir une nécessité afi n de pouvoir partager sa passion des mots et des histoires...
Lauréat 2023 du concours de speed-editing au Salon du livre de Mennecy, Hervé Dross nous propose ici son tout premier roman historique.
...Le pêcheur et son passager avaient fini par accoster en Angleterre, harassés de fatigue et complètement trempés.
« L’harmonica a retrouvé son étui », tel fut le message codé que Peter ne manqua pas de faire diffuser sur la BBC pour rassurer ses sauveurs...
Étretat, 1994.
Pour la première fois, Peter, vétéran britannique, éprouve le besoin de raconter son DDAY, de transmettre et finalement de partager son histoire avec tous.
Ainsi, c’est à l’hôtel de l’Aiguille, au pied de la grande falaise d’Aval, son pied-à-terre depuis toutes ces années tenu par Colette et son jeune frère Léo, qu’il choisit « d’ouvrir le livre de sa vie » dans lequel dorment l’énigmatique Emily, le grand Glenn Miller et tant d’autres fantômes qui l’accompagnent maintenant. Et enfin, un mystère après tant d’années dévoilé : pourquoi jouer Glenn Miller tous les 15 décembre sur la falaise, et ce depuis presque 50 ans ?
Comme un rêve inaccessible, l’auteure nous entraîne dans le cheminement et la quête d’un amour impossible.
Christelle Angano, aime à la fois faire voyager son lecteur, entre la Normandie qu’elle chérit et des contrées plus lointaines mais aussi aborder des questions de société sur lesquelles elle s’engage. Elle s’investit également dans tout ce qui concerne le travail de mémoire, « prête sa plume » à Nina Michel, rescapée de l’univers concentrationnaire
et consacre un ouvrage à son arrière-grand-mère, Clara, qui, elle, n’en est pas revenue. En 2022, elle décide de quitter l’EN, pour créer Éléphants et pattes de mouche et se consacrer pleinement à l’écriture. Elle anime aujourd’hui des ateliers d’écriture, développe son activité de « prête plume ». Avec L’harmonica, le trombone et le parapluie, elle signe son septième ouvrage, et son quatrième roman.
Vous pouvez la suivre sur son site :
https://elephantsetpattesdemouche.com/quatre vingtième anniversaire du débarquement.