— Si je peux me permettre de vous donner un conseil de lecture des manuscrits : ne dissertez jamais sur les qualités techniques d’une œuvre – ce qu’il faut aller chercher ce sont les sentiments, l’imagination et la spontanéité. Vous savez Louise, chaque année des milliers de livres voient le jour. Il n’y a rien d’extraordinaire à cela, c’est un simple phénomène de production. Pour qu’on puisse parler de miracle, il faut que, parmi tant de livres, il y en ait un qui par sa force de pouvoir toucher l’âme humaine au plus haut point, lui permet de survivre à notre époque et à bien d’autres époques encore.
— L’œuvre immortelle…
Louise, jeune auteure en devenir, est invitée à la villa Gallici par la famille Arenberg après avoir adressé son premier roman. Elle est accueillie par Henri, un marchand d’art de renom, sa femme Olga la papesse du monde littéraire, à la recherche de nouveaux talents et leurs enfants. Olga engage Louise pour l’assister dans la lecture de manuscrits et pour qu’elle puisse se consacrer à l’écriture. Les Arenberg réunissent fréquemment un certain nombre d’amis issus du milieu artistique et intellectuel. Louise est heureuse et travaille avec plaisir à l’écriture d’un nouveau livre en s’inspirant de toutes ces personnes qui l’éblouissent par leurs multiples talents ; mais elle se sent très vite perturbée. Quel lourd secret cache la villa Gallici ?