Salade de truands à l’ardéchoise : saisissez un paroissien ordinaire, laissez mijoter en cellule ajoutez un voyou lyonnais et son calibre ; relevez d’une poignée de mauvais garçons, d’une veuve et d’un colonel de gendarmerie mélomane ; assaisonnez de vendettas urbaines et de rancoeurs agricoles.
Servez chaud au creux d’une vallée perdue.
Que diable Quentin Cherrier, pigiste épris de ruralité, avait-il besoin d’ajouter son grain de sel ? Il est des estomacs qui ne supportent pas plus les châtaignes que les pruneaux…
« Élie n’aurait jamais dû s’emporter. Jamais il n’aurait dû hurler à son voisin :
« Un jour, j’aurai ta peau ! ».
Et devant témoins, par-dessus le marché ! Il aurait mieux fait d’obéir à sa culture parpaillote et laisser à Dieu seul le soin du châtiment. Ces quelques mots ne lui avaient valu rien de moins qu’une garde à vue, suivie d’une mise en examen et une incarcération à la maison d’arrêt de Privas.
Pas fort pour un Ardéchois silencieux, travailleur et tenace. Un Ardéchois, quoi. »
Alain BRON
Né d’un père franc-comtois et d’une mère italienne, le petit Alain Bron découvre l’existence des microbes en ramassant dans la rue tout un tas de cochonneries qu’il rapportera à la maison.
À douze ans, il invente le cure-pipe électrique.
À seize ans, il expérimente sur son avant-bras la loupe solaire.
À trente ans, il fait semblant de comprendre les effets systémiques du management matriciel.
Aujourd’hui, il écrit des nouvelles, des textes d’humour et des polars qui, à son grand étonnement, sont bien accueillis par le public.
Du même auteur : Vingt-sixième étage (Prix Handi-livres 2014) - Le monde d’en bas - In octavo Editions